LE QUESHUA EST LA LANGUE DES INCAS
Les premiers incas arrivés à Cusco au XIIIéme siècle ne parlaient pas le
Queshua mais le Puquina, qui était la langue maternelle parlée dans les cités
des hautes terres, au nord et à l’est du bassin du lac Titicaca, dans la
Bolivie actuelle. En arrivant à Cusco, les incas s’adaptèrent à la langue qui y
était parlée, le Queshua (et qui était déjà parlé dans plusieurs régions
andines et côtières de l’ancien Pérou).
LE PLUS VASTE RÉSEAU ROUTIER AYANT EXISTÉ AVANT L’ÈRE
INDUSTRIELLE EST INCA
La réalisation matérielle la plus impressionnante des Incas est probablement
son réseau routier. En moins d’un siècle, les incas avaient créé plus de 30 000
km de routes en incorporant dans leur propre réseau les anciens chemins
existants.
LES BÂTISSEURS DE MACHU PICCHU
L’héritage majeur des incas est son architecture qui présente des
caractéristiques héritées des tiahuanacos et des huaris. Une caractéristique
fondamentale du style architectural inca était l’utilisation de la topographie
et des matériaux existants sur le site pour la conception de leurs
constructions.
LES INCAS, UN MODÈLE D’AGRICULTURE DURABLE
L’empire inca était basé sur une organisation agricole très efficace qui se
caractérise par des aménagements sophistiqués du paysage. Dans les hauts
plateaux, et bien que les animaux de trait aient été absents, le développement
agricole fut possible grâce à l’aménagement ingénieux de terrasses agricoles
sur les pentes des montagnes, habituellement inaptes à l’agriculture.
L’INCA FAISAIT DE « GÉNÉREUSES »
REDISTRIBUTIONS
Dans le Tahuantinsuyo, la terre, l’eau, les champs et le travail ne pouvaient
être vendus ou achetés et un individu possédant beaucoup de biens ne pouvait ni
acheter des articles de luxe, ni investir, ni faire produire des intérêts de
son capital. Il ne pouvait que distribuer la plus grande partie de sa richesse
afin d’en retirer au moins un bénéfice politique. La légitimité des exigences
de l’État inca en matière de prestations de travail tient en partie à la
réciprocité censée fonder les relations entre le souverain et la population.
QUIPUS, DES NOEUDS POUR « ÉCRIRE » DES
REGISTRES HISTORIQUES
Dans les Andes, le textile sert de support au système d’écriture inventé par
les anciens Péruviens. Son utilisation se vérifie très tôt, à Caral, faisant de
la civilisation andine la seule parmi les autres civilisations anciennes à
avoir développé un système d’écriture tridimensionnel, basé non pas sur des
signes tracés sur une surface plane mais sur des cordelettes portant des nœuds,
les khipu (nœud).
Dans l’ancien Pérou, toutes les civilisations ont consacré beaucoup de soin et d’attention à leurs morts. Les incas conservaient les corps des défunts dans des lieux aérés, protégés de l’humidité et du contact avec le sol, où ils pouvaient se dessécher sans se putréfier. Contrairement aux égyptiens, les incas ne pratiquaient l’embaumement que de façon exceptionnelle. Le plus souvent, les incas se contentaient d’exposer le corps à l’action de l’air sec et froid des cimes, afin de le déshydrater, sans en extraire les viscères. Grâce à la sécheresse du climat andin, les cadavres pouvaient se conserver pendant plusieurs siècles. La momie était placée en position assise, les genoux au menton, et gardée dans un sanctuaire ou une maison.
QUAPAC HUCHA, LE « GRAND DON » DE SACRIFICES
Pour les incas, le plus grand hommage qui pouvait être fait à un ancêtre ou à une divinité était le sacrifice humain. Contrairement aux Aztèques de Mésoamérique, les sacrifices honorés par les incas avaient lieu en deux circonstances exceptionnelles.
DE LA BIÈRE
POUR TRINQUER AVEC LES ANCÊTRES
Les incas,
dont les activités se limitaient à la guerre et à l’administration de leur
empire, accordaient de nombreux jours de l’année aux cérémonies et
réjouissances. Les fêtes étaient nombreuses et étroitement liées à la
réalisation des travaux collectifs et aux cérémonies religieuses.
L’iconographie de toutes les cultures de l’ancien Pérou abonde en
représentations de célébrations où apparaissent des hommes et des femmes avec
des gobelets, des musiciens, des danseurs et des instruments de musique. Lors
de ces fêtes on mangeait peu et buvait beaucoup de chicha, bière de maïs fermentée.
INTI RAYMI, LA
FÊTE DU SOLEIL
Cette Fête du Soleil, importante et
solennelle, mettait à l’honneur le Dieu Soleil en remerciement pour sa bonté,
pour la requête de prospérité du peuple et surtout pour obtenir de meilleures
récoltes.