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jeudi 22 décembre 2022

Trésors péruviens

 


L'exposition "Machu Picchu et les trésors du Pérou retrace les 3000 ans d'histoire Précolombiennes jusqu'au mystère du Machu Picchu. Située sur les Andes péruviennes, la citadelle sacrée des incas a été construite vers 1450 et découverte en 1911. Plus de 190 pièces originales sont réunies : masque funéraire, couronne d'argent, coiffe frontale, cérmiques, ornements.





A savoir sur les Incas :

LE QUESHUA EST LA LANGUE DES INCAS
Les premiers incas arrivés à Cusco au XIIIéme siècle ne parlaient pas le Queshua mais le Puquina, qui était la langue maternelle parlée dans les cités des hautes terres, au nord et à l’est du bassin du lac Titicaca, dans la Bolivie actuelle. En arrivant à Cusco, les incas s’adaptèrent à la langue qui y était parlée, le Queshua (et qui était déjà parlé dans plusieurs régions andines et côtières de l’ancien Pérou).

LE PLUS VASTE RÉSEAU ROUTIER AYANT EXISTÉ AVANT L’ÈRE INDUSTRIELLE EST INCA
La réalisation matérielle la plus impressionnante des Incas est probablement son réseau routier. En moins d’un siècle, les incas avaient créé plus de 30 000 km de routes en incorporant dans leur propre réseau les anciens chemins existants. 

LES BÂTISSEURS DE MACHU PICCHU
L’héritage majeur des incas est son architecture qui présente des caractéristiques héritées des tiahuanacos et des huaris. Une caractéristique fondamentale du style architectural inca était l’utilisation de la topographie et des matériaux existants sur le site pour la conception de leurs constructions. 

LES INCAS, UN MODÈLE D’AGRICULTURE DURABLE
L’empire inca était basé sur une organisation agricole très efficace qui se caractérise par des aménagements sophistiqués du paysage. Dans les hauts plateaux, et bien que les animaux de trait aient été absents, le développement agricole fut possible grâce à l’aménagement ingénieux de terrasses agricoles sur les pentes des montagnes, habituellement inaptes à l’agriculture.

L’INCA FAISAIT DE « GÉNÉREUSES » REDISTRIBUTIONS
Dans le Tahuantinsuyo, la terre, l’eau, les champs et le travail ne pouvaient être vendus ou achetés et un individu possédant beaucoup de biens ne pouvait ni acheter des articles de luxe, ni investir, ni faire produire des intérêts de son capital. Il ne pouvait que distribuer la plus grande partie de sa richesse afin d’en retirer au moins un bénéfice politique. La légitimité des exigences de l’État inca en matière de prestations de travail tient en partie à la réciprocité censée fonder les relations entre le souverain et la population.

QUIPUS, DES NOEUDS POUR « ÉCRIRE » DES REGISTRES HISTORIQUES
Dans les Andes, le textile sert de support au système d’écriture inventé par les anciens Péruviens. Son utilisation se vérifie très tôt, à Caral, faisant de la civilisation andine la seule parmi les autres civilisations anciennes à avoir développé un système d’écriture tridimensionnel, basé non pas sur des signes tracés sur une surface plane mais sur des cordelettes portant des nœuds, les khipu (nœud). 

LES INCAS VOUAIENT UN CULTE AUX ANCÊTRES
Dans l’ancien Pérou, toutes les civilisations ont consacré beaucoup de soin et d’attention à leurs morts. Les incas conservaient les corps des défunts dans des lieux aérés, protégés de l’humidité et du contact avec le sol, où ils pouvaient se dessécher sans se putréfier. Contrairement aux égyptiens, les incas ne pratiquaient l’embaumement que de façon exceptionnelle. Le plus souvent, les incas se contentaient d’exposer le corps à l’action de l’air sec et froid des cimes, afin de le déshydrater, sans en extraire les viscères. Grâce à la sécheresse du climat andin, les cadavres pouvaient se conserver pendant plusieurs siècles. La momie était placée en position assise, les genoux au menton, et gardée dans un sanctuaire ou une maison.

QUAPAC HUCHA, LE « GRAND DON » DE SACRIFICES
Pour les incas, le plus grand hommage qui pouvait être fait à un ancêtre ou à une divinité était le sacrifice humain. Contrairement aux Aztèques de Mésoamérique, les sacrifices honorés par les incas avaient lieu en deux circonstances exceptionnelles.

DE LA BIÈRE POUR TRINQUER AVEC LES ANCÊTRES

Les incas, dont les activités se limitaient à la guerre et à l’administration de leur empire, accordaient de nombreux jours de l’année aux cérémonies et réjouissances. Les fêtes étaient nombreuses et étroitement liées à la réalisation des travaux collectifs et aux cérémonies religieuses. L’iconographie de toutes les cultures de l’ancien Pérou abonde en représentations de célébrations où apparaissent des hommes et des femmes avec des gobelets, des musiciens, des danseurs et des instruments de musique. Lors de ces fêtes on mangeait peu et buvait beaucoup de chicha, bière de maïs fermentée.

 

INTI RAYMI, LA FÊTE DU SOLEIL

Cette Fête du Soleil, importante et solennelle, mettait à l’honneur le Dieu Soleil en remerciement pour sa bonté, pour la requête de prospérité du peuple et surtout pour obtenir de meilleures récoltes.